En prenant la forme du rouleau,
le livre ancien témoignait des origines du monde, figurait l’organisation et l’administration
de la mémoire et, selon toute vraisemblance, était la métaphore de la colonne,
de la muraille et de la route.
Pareils à des secrets protégés
par la rhétorique du silence ou par le sens apparemment inconnu des mots
apparemment connus, les livres protégeaient – entièrement ou partiellement – les
fins qui – dans le cycle renouvelé du temps renouvelé – ne cessaient d’être et
de devenir des raisons de recherche, de polémique et d’écriture.
Et puisque la fin de chaque livre
réel était un état intérieur, chaque état intérieur réel se constituait en fin.
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