mercredi 18 mai 2016

Equinoxe à Athènes

Selon les renseignements fournis par Vitruve, le gnomon du cadran solaire et son ombre équinoxiale à Athènes forment le triangle de Pythagore[1].
L’ombre équinoxiale à Athènes est pythagoricienne !




[1] Vitruve, De l’architecture, Livre IX, texte établi, traduit et commenté par Jean Soubiran, Paris, Société d’Edition Les Belles Lettres, 1969 : « 6. ... Voici le fait : si l’on prend trois règles dont l’une ait trois pieds de long, la seconde quatre et la troisième cinq, et si on les dispose de manière que leurs extrémités soient en contact, elles figureront un triangle qui représentera une équerre correcte. D’autre part, si l’on construit un carré sur la longueur de chacune de ces règles, celui dont le côté sera de trois pieds aura neuf pieds de surface ; celui dont le côté sera de quatre aura seize pieds ; celui dont le côté sera de cinq en aura vingt-cinq. 7. Ainsi le nombre total de pieds représentant la surface des deux carrés de trois et quatre pieds de côté est exactement égal à celui que donne à lui seul le carré construit sur la base de cinq pieds. A cette découverte, Pythagore, persuadé qu’il devait aux Muses l’inspiration de sa trouvaille, en témoignage de sa vive reconnaissance leur immola, dit-on, des victimes. Cette méthode, souvent utile pour bien des mesures, est commode également pour la construction des escaliers dans les bâtiments : elle permet de donner aux marches des positions convenables » (Praef., 6-7 ; pp. 4-5) et, aussi, « ... au moment de l’équinoxe, le Soleil, situé dans le Bélier ou la Balance, engendre une ombre égale aux 8/9 de la longueur du gnomon à la latitude de Rome. De même, à Athènes, l’ombre est égale aux 3/4 du gnomon, à Rhodes aux 5/7, à Tarente aux 9/11, à Alexandrie aux 3/5, et partout ailleurs on trouve pour l’ombre du gnomon à l’équinoxe des valeurs différentes, la nature étant à l’origine de ces divergences » (VII, 1 ; p. 26).

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