lundi 14 avril 2014

De l’oubli anthropologique

Aujourd’hui, je reviens à ce que je disais avant-hier. Avant-hier, je revenais à une réflexion de ces dernières années et, par la réflexion de ces dernières années, au problème du temps. Il s’agissait d’un fait principal, d’une grande question et de dimensions fondamentales de la vie, de l’histoire et de la connaissance.
Voici le fait initial. L’homme oublie complètement la période initiale de sa vie. Les effets de cet oubli que la langue doit dans tous les cas pouvoir arriver à exprimer sont sociaux et historiques. Pour être retenu, pensé et étudié, cet oubli du début de la vie doit être défini. Il sera pertinent de le définir comme un oubli anthropologique.
Maintenant, la question initiale. La période de vie oubliée étant en même temps la période de l’acquisition de la langue, comment le rapport entre l’oubli de tout et la langue marque-t-il toute la vie ?
Notons enfin que, d’une part, pour les raisons déjà évoquées, l’homme n’a pas le sentiment d’avoir oublié – les mots sont toujours là – et que, d’autre part, la langue est la mémoire de ce qui avait été, de ce qui est et de ce qui sera toujours.
Au commencement de la vie, l’homme oublie tout sauf la langue

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire