dimanche 16 février 2014

Le scioscope, le globe terrestre, les globes célestes

Je sais bien qu’il faut éviter les néologismes aussi longtemps que possible. Je sais de même que tous les mots avaient connus un stade d’existence néologique qui ne nous est pas toujours connu, et aussi – qu’il n’est pas exagéré de dire que l’histoire réussie d’un mot est toujours l’histoire d’un néologisme réussi.
Ayant inventé un mot, le mot scioscope, je croyais longtemps qu’il est un néologisme. S’il se trouve toutefois que le mot existe déjà dans une ou dans plusieurs langues – j’apprends aujourd’hui qu’il existe probablement en anglais –, et si son sens se trouve être proche du sens du mot que je suis en train de définir, c’est-à-dire si lui, il est construit aussi autour de l’idée du cadran solaire, il ne s’agira plus bien entendu d’un néologisme mais d’une acception néologique du mot établi.
J’imagine le scioscope comme un dispositif sophistiqué qui observe et analyse les ombres solaires et lunaires.
Je pense qu’il est désormais possible, à partir de l’heure précise et de la forme de l’ombre naturelle projetée par un homme, de situer avec précision l’endroit sur la surface du globe terrestre où l’homme se trouve.
Les ombres sont des rapports cosmiques. Les rapports cosmiques sont calculables.

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