C’est aujourd’hui seulement – aussi tard – que je suis tombé sur une étymologie qui mène du
français au latin, du temps de la médecine à l’histoire et à la rhétorique du
temps, de l’écoute attentive du rythme libre ou nécessaire de l’eau, lequel ne
cesse de nous transporter, à l’écriture qui nous fait saisir ou entendre les formes variées de la mesure.
Instiller, lat. instillare,
de stilla, goutte.
Etant d’avis qu’il est impossible
de surestimer la valeur philosophique et scientifique du style du cadran
solaire (stilus, poinçon servant à
écrire), je pense que la ressemblance phonétique entre les mots latins stilla et stilus est loin d’être un
effet du hasard.
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