Ayant
fait mention de quelques-unes des plantes qui indiquent, en
dehors des dépressions qui reçoivent l’eau des pluies, la présence d’eau
souterraine – telles le roseau, le
gattilier, l’aulne et le lierre –, Vitruve apporte la
précision suivante : « 4. Et
s’il y a dans ces lieux de tels indices de découverte, on fera l’expérience
suivante : on creusera une parcelle d’au moins trois pieds de large sur
tous les côtés et cinq pieds de profondeur, et l’on y déposera, vers le coucher
du soleil, un vase de bronze ou de plomb, ou encore un bassin. On enduira
intérieurement d’huile celui de ces objets dont on disposera, on le placera,
renversé, et l’on couvrira le haut de l’excavation avec des roseaux ou du
feuillage. Au-dessus on comblera avec de la terre. Puis le lendemain on mettra
à découvert, et s’il y a des gouttes et des suintements sur le vase, c’est que
l’on aura de l’eau dans cet endroit. »[1]
[1]
Vitruve, De l’architecture, Livre VIII, I, 4, texte établi, traduit et
commenté par Louis Callebat, Paris, Société d’Edition Les Belles Lettres, 1973,
p. 6. Dans un des commentaires
sur le texte de Vitruve, Louis Callebat précise que les puits romains étaient
« généralement de forme carrée » (p. 185).
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