dimanche 3 janvier 2016

Les plantes qui indiquent le terrain aquifère

Ayant fait mention de quelques-unes des plantes qui indiquent, en dehors des dépressions qui reçoivent l’eau des pluies, la présence d’eau souterraine telles le roseau, le gattilier, l’aulne et le lierre –, Vitruve apporte la précision suivante : « 4. Et s’il y a dans ces lieux de tels indices de découverte, on fera l’expérience suivante : on creusera une parcelle d’au moins trois pieds de large sur tous les côtés et cinq pieds de profondeur, et l’on y déposera, vers le coucher du soleil, un vase de bronze ou de plomb, ou encore un bassin. On enduira intérieurement d’huile celui de ces objets dont on disposera, on le placera, renversé, et l’on couvrira le haut de l’excavation avec des roseaux ou du feuillage. Au-dessus on comblera avec de la terre. Puis le lendemain on mettra à découvert, et s’il y a des gouttes et des suintements sur le vase, c’est que l’on aura de l’eau dans cet endroit. »[1]



[1] Vitruve, De l’architecture, Livre VIII, I, 4, texte établi, traduit et commenté par Louis Callebat, Paris, Société d’Edition Les Belles Lettres, 1973, p. 6. Dans un des commentaires sur le texte de Vitruve, Louis Callebat précise que les puits romains étaient « généralement de forme carrée » (p. 185). 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire