A une époque où les unités de mesure
étaient anthropomorphes, l’analogie établie par Aristote entre l’intellect et la main, entre la forme des
formes et l’instrument des
instruments, ne pouvait ne pas être en rapport avec les unités de mesure
qui permettaient à l’homme de mesurer afin de maîtriser ; et de
construire, afin d’incarner les proportions maîtrisées par les mesurages[1].
Deux parts : d’une part,
l’espace des nombres mesuré par les nombres ; d’autre part, les
proportions des formes incarnées par l’architecture.
[1] Cf. Aristote, De l’âme, texte établi par A. Jannone, traduction et notes de E. Barbotin, Paris, Société d’Edition Les Belles
Lettres, 1966, III, 8, 432 a ; p. 87 :
« Aussi l’âme est-elle analogue à la main : comme la main est un
instrument d’instruments, l’intellect à son tour est forme des formes, tandis
que le sens est forme des qualités sensibles. »
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