D’une part,
quatre dés sont en mesure de figurer exhaustivement l’alphabet grec ancien.
D’autre part, les lettres figurent depuis très longtemps ce qui avait été en
dehors du langage et en lui,
et qui ne cessait d’apparaître dans
le langage et en dehors de lui.
Se peut-il que
parmi les dés qui existaient dans l’antiquité aient existé les dés
alphabétiques, et qu’ils aient été distincts des autres dés comme les lettres l’étaient
des autres signes ? Qu’ils aient été un jeu d’enfant
pour les enfants, et un jeu supérieur pour ceux qui connaissaient les secrets
de l’alphabet et les niveaux supérieurs du langage ? Que l’alphabet ait pris
la forme de l’aléatoire qui suggérait, parlait et transformait le temps en jeu
de mémoire ? Que le cube ait
symbolisé non seulement l’aléatoire et l’alphabet, mais aussi – pas toutefois
dès le début – les points cardinaux du monde y compris la terre et le ciel ?
L’archéologie, avait-elle déjà découvert de tels dés
hypothétiques, et les a-t-elle vus – tels qu’ils étaient réellement lorsqu’ils
prédisaient l’avenir de ceux qui étaient en train de les interpréter ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire