En 2010, j’étais obsédé pas
l’idée qu’il est désormais possible de dresser non seulement les listes exhaustives
des anagrammes dans toutes les langues
vivantes – il allait de soi que l’idée implique la connaissance approfondie
de l’histoire lexicale –, mais aussi les listes exhaustives des anagrammes dans toutes les langues anciennes et, en
particulier, dans le grec ancien et le
latin.
Je supposais que la comparaison
des langues montrerait dans quels cas l’anagramme avait été un procédé de
création lexicale ; dans quelle mesure les anagrammes avaient été des
formations inconscientes ou conscientes, fortuites ou construites ; et quelles
étaient les métamorphoses verbales qui s’accomplissaient soit au sein d’une
même langue, soit dans les vallées qui
séparaient les langues les unes des autres comme les séparaient les fleuves qui prenaient leurs sources dans le passé.
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