dimanche 2 mars 2014

L’idée anagrammatique

En 2010, j’étais obsédé pas l’idée qu’il est désormais possible de dresser non seulement les listes exhaustives des anagrammes dans toutes les langues vivantes – il allait de soi que l’idée implique la connaissance approfondie de l’histoire lexicale –, mais aussi les listes exhaustives des anagrammes dans toutes les langues anciennes et, en particulier, dans le grec ancien et le latin.
Je supposais que la comparaison des langues montrerait dans quels cas l’anagramme avait été un procédé de création lexicale ; dans quelle mesure les anagrammes avaient été des formations inconscientes ou conscientes, fortuites ou construites ; et quelles étaient les métamorphoses verbales qui s’accomplissaient soit au sein d’une même langue, soit dans les vallées qui séparaient les langues les unes des autres comme les séparaient les fleuves qui prenaient leurs sources dans le passé.

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