« … je pense que le cerveau
est la partie dans l’homme qui possède la puissance la plus grande. C’est lui,
en effet, qui est pour nous l’interprète de ce qui provient de l’air, s’il se
trouve sain. Or l’air lui fournit la pensée. »[1]
Voilà comment respirer peut signifier penser et comment penser, à son tour, peut signifier interpréter l’air qui se fait – et qui fait – respirer.
[1] Hippocrate, tome II, 3e
partie, La maladie sacrée, XVI, 1,
texte établi et traduit par Jacques Jouanna, Paris, Société d’édition Les
Belles Lettres, 2003, p. 29.
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