samedi 31 janvier 2015

Si la pensée provient de l’air, tout provient probablement de l’air

« … je pense que le cerveau est la partie dans l’homme qui possède la puissance la plus grande. C’est lui, en effet, qui est pour nous l’interprète de ce qui provient de l’air, s’il se trouve sain. Or l’air lui fournit la pensée. »[1]
Voilà comment respirer peut signifier penser et comment penser, à son tour, peut signifier interpréter l’air qui se fait – et qui fait – respirer.



[1] Hippocrate, tome II, 3e partie, La maladie sacrée, XVI, 1, texte établi et traduit par Jacques Jouanna, Paris, Société d’édition Les Belles Lettres, 2003, p. 29.

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